Une table ronde pour développer les opportunités économiques

Luxembourg-Mongolie

(de g. à d.) Philippe Cahen, consul honoraire de la Mongolie au Luxembourg, R. Amarjargal, membre du parlement et ancien Premier ministre, Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce, S.E. Luvsanvandan Bold, ministre des Affaires étrang

Le 3 juillet 2014, la Chambre de Commerce a organisé une table ronde sur les opportunités économiques entre le Luxembourg et la Mongolie à l’occasion de la visite de S.E. Luvsanvandan Bold, ministre des Affaires étrangères de Mongolie au Luxembourg.

Se situant entre la Russie et la Chine, la majeure partie des échanges commerciaux de le Mongolie concerne ses deux grands voisins. Une grande partie de l’activité économique en Mongolie est basée sur l’élevage et l’agriculture, le pays possède aussi d’importantes réserves en minerais et autres matières premières. Des secteurs émergents comme les TIC et le tourisme se développent en Mongolie et constituent des marchés à fort potentiel.

Traditionnellement, la Mongolie constitue un des pays cibles de la coopération internationale du Grand-Duché de Luxembourg. Le gouvernement s’est engagé à débourser quelque 12 millions d’EUR pour la réalisation sur la période 2007-2016, de projets touchant aux secteurs de la santé et de la finance, et plus particulièrement liés à la télémédecine pour le diagnostic cardiovasculaire et à la formation bancaire.

Parallèlement aux entrevues ministérielles, S.E. Luvsanvandan Bold a profité de sa venue au Luxembourg pour visiter la société SES, qui participe actuellement, dans le cadre d’un consortium européen à un appel d’offres international de la Mongolie, et rencontrer la communauté d’affaires du Luxembourg lors d’une table ronde organisée par la Chambre de Commerce. Dans ce cadre, la délégation mongole a présenté les opportunités d’affaires et d’investissement en Mongolie, notamment la multitude de projets d’envergure qui sont à la recherche de financements ainsi que les réformes et lois destinées à améliorer les conditions d’investissements de capitaux étrangers.

Une trentaine d’hommes d’affaires des secteurs financier et industriel ont eu l’occasion de présenter leurs activités, ainsi que leurs intérêts et/ou projets en relation avec la Mongolie. L’absence d’une convention de non double imposition bilatérale a été mise en avant à plusieurs reprises comme frein au plein développement des relations d’affaires entre les deux pays. En effet, une telle convention avait été en place jusqu’à ce que, il y a deux années, le gouvernement mongol l’a unilatéralement révoqué. En conséquent, elle n’est plus d’application depuis le 1er janvier 2014. Cette rencontre entre la communauté d’affaires du Luxembourg et le ministre des Affaires étrangères de la Mongolie pourra constituer un premier pas vers une reprise du dialogue quant à une nouvelle convention de non double imposition bilatérale à mettre en place.