Enquêtes de conjoncture dans les secteurs du commerce et des services non-financiers

Nouvelle méthodologie

En 2005, le STATEC et la Chambre de Commerce avaient pris l’initiative de lancer conjointement des enquêtes de conjoncture dans les secteurs du commerce et des services non-financiers afin de recueillir des informations leur permettant un meilleur suivi de l’évolution conjoncturelle dans le secteur tertiaire. Des données relatives à ces deux secteurs vitaux du tissu économique luxembourgeois faisaient préalablement défaut, ne permettant ni aux entreprises, ni au STATEC ou aux autres commentateurs de la vie socio-économique luxembourgeoise d’appréhender les évolutions conjoncturelles dans ces deux branches.

D’abord trimestrielles, puis mensuelles, ces enquêtes qualitatives auprès d’un panel d’entreprises ont notamment permis de disposer d’informations relatives au climat des affaires, de l’évolution du chiffre d’affaires et des perspectives d’emploi et d’investissement.

Les deux partenaires tiennent à remercier vivement tous les chefs d’entreprises, qui ont participé aux enquêtes, pour avoir transmis régulièrement leurs opinions et avis sur la situation conjoncturelle de leur branche d’activité.

Suite à des évolutions relatives à la collecte et la diffusion de statistiques au niveau européen, la Chambre de Commerce et le STATEC ont décidé d’un commun accord de poursuivre ces enquêtes selon une méthodologie différente, permettant de les inscrire, à moyen terme, dans le cadre des enquêtes de conjoncture harmonisées de la Commission européenne.

Pour atteindre cet objectif, celles-ci tomberont dorénavant sous les seules attributions du STATEC, et ce à partir du 1er mars 2016. Etablies selon des standards internationaux rigoureux, les utilisateurs pourront s’attendre à une amélioration qualitative des données statistiques collectées, leur permettant de disposer d’un baromètre encore plus fiable en matière d’évolution conjoncturelle.

Dans les prochains jours, les entreprises faisant partie du panel d’enquêtes seront invitées, par voie électronique, à répondre aux questions posées par le STATEC. A partir de ce moment, les réponses aux enquêtes de conjoncture deviennent obligatoires, conformément aux dispositions de la loi organique du STATEC