pour accroître encore davantage les relations entre nos deux pays

De g. à dr.: Madame Sabanci, Consul honoraire du Luxembourg en Turquie, S.A.R. le Grand Duc héritier du Luxembourg, S.E.M. Krecké, ministre de l’économie et du commerce extérieur, S.E.M. Arlette Conzemius, Ambassadrice du Luxembourg pour la Turquie

La Chambre de Commerce du Grand Duché de Luxembourg a organisé, en étroite collaboration avec le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur ainsi qu’avec les agences «Luxembourg for Business» et «Luxembourg for Finance», une mission économique multisectorielle en Turquie du 21 au 24 mars 2011. Cette mission économique a été conduite par S.A.R. le Grand-Duc Héritier et S.E. Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur et s’est déroulée à Istanbul. 53 personnes représentant 37 entreprises luxembourgeoises ont participé à cette mission avec une majorité d’entreprises du secteur financier.

Cette mission officielle suit de près la visite de S.E. Asselborn en février lors de laquelle il avait réitéré le fait que le Luxembourg est en faveur le l’adhésion de la Turquie dans l’UE.

Avec ses 71 millions d’habitants, la Turquie constitue un marché énorme et un excellent point d’accès aux marchés de l’Asie Centrale et du Proche et Moyen Orient. Dans les années à venir, le commerce extérieur entre la Turquie et le Luxembourg pourrait connaitre une grande croissance suite au rapprochement de la Turquie à l’UE. Les réformes structurelles, adoptées dans le sillage du processus d’adhésion de la Turquie à l’UE, ont ouvert la voie à des changements positifs dans de nombreux domaines. Ces efforts visent principalement à accroître le rôle du secteur privé dans l’économie turque, à améliorer l’efficacité et la résilience du secteur financier et à renforcer les bases du système de sécurité sociale.

Fort d’un PIB d’environ 750 milliards de dollars, le pays s’affirme aujourd’hui comme une nouvelle puissance émergente. La croissance du PIB turc devrait atteindre 7,5% sur l’ensemble de l’année 2010. La Turquie n’a pourtant pas échappé à la récession mondiale : en 2009, son PIB s’était contracté de 4,7%. La relative rapidité de la reprise doit beaucoup à la stabilité de son secteur financier, assaini au début des années 2000 dans le cadre d’un prêt accordé par le FMI. Parmi les industries les plus importantes figurent notamment les secteurs de l’automobile, de l’électronique, des technologies d’information et de communication, des écotechnologies et de la construction.

Plus de 50 rendez-vous d’affaires avec des entreprises turcs ont été organisés pour les 17 entreprises luxembourgeoises qui se sont inscrites au matchmaking. Ces rendez-vous b2b ont été organisés en collaboration avec les partenaires locaux de la Chambre de Commerce et ont eu lieu le 22 et le 23 mars 2011.

Le séminaire économique et financier a eu lieu l’après-midi du 23 mars et a été ouvert par S.A.R. le Grand Duc Héritier. S.E.Jeannot Krecké a parlé des relations entre le Luxembourg et la Turquie. S.E. Mehmet Simsek, ministre de la Finance en Turquie et Rifat Hisarcikhoglu, président de la TOBB et de la DEIK étaient les intervenants du côté turque. Pierre Gramegna, directeur général de la Chambre de Commerce de Commerce a présenté les secteurs d’activité qui pourraient être développés davantage avec la Turquie sur les prochaines années, à savoir, le secteur ICT, la logistique et les ecotechnologies. Ensuite, des spécialistes du secteur financier ont discuté des différentes opportunités s’offrant aux entreprises turques au Luxembourg spécifiquement pour la structuration de leurs activités et leur fortune dans l’Union européenne.

Le 24 mars, le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur a organisé un « CEO breakfast meeting » auquel les dirigeants des plus importantes entreprises de la Turquie ont été invités afin de leur présenter les différents avantages du Luxembourg dans le but d’attirer des investissements. Luxembourg for Finance a organisé un séminaire sur les fonds d’investissements lors duquel deux panels de spécialistes ont présenté les UCITS et les fonds alternatifs à un public de 120 personnes.