Conférence des membres élus et sondage auprès des chefs d'entreprise

UEL

Jean-Jacques Rommes, administrateur délégué de l'UEL

Le 22 septembre s’est tenue la 1ère Conférence des membres élus rassemblant les représentants des assemblées plénières et conseils d’administration des Chambres professionnelles et fédérations patronales du Luxembourg. Cette conférence a été l’occasion de discussions concernant l’état actuel du dialogue tripartite et les actions à entreprendre pour défendre au mieux les intérêts des entreprises au Luxembourg.

Un élément central des discussions a été la présentation des résultats d’un sondage effectué début septembre en collaboration avec TNS ILRES, auprès des chefs d’entreprises, dont 730 ont pris le temps de répondre. Pour la première fois au Luxembourg, l’UEL a voulu donner une voix aux entreprises de tous secteurs et de toutes tailles et le nombre de réponses très important en fait un sondage réellement représentatif.

Les résultats de ce sondage appellent trois conclusions principales de la part de l’UEL :

  1. Le dialogue social fonctionne mal au niveau national, mais les entreprises le regrettent, car il se passe bien au niveau des entreprises, dans l’intérêt commun bien compris des responsables d’entreprises et de leurs équipes.

  2. L’UEL et ses membres doivent redoubler d’efforts en matière de communication envers les entreprises. En effet, une proportion trop importante d’entre elles n’est pas au courant des positionnements pris par leurs représentants, alors que celles qui le sont soutiennent très largement l’action desdits représentants.

  3. L’action de l’actuel gouvernement est jugée moins favorable que celle du gouvernement précédent. Cela s’explique en grande partie par le fait que les entreprises existantes, dans les secteurs traditionnels du pays, se sentent délaissées au profit des secteurs de pointe largement soutenus par l’action gouvernementale. Ces derniers sont l’avenir de notre économie et l’UEL soutient cette stratégie, notamment parce qu’elle est tournée vers l’indispensable développement international de notre pays. Néanmoins, les entreprises des autres secteurs représentent, aujourd’hui et pour toujours, la colonne vertébrale de notre économie nationale et ne doivent pas être les laissées pour compte de la politique.