Le Prix de l’innovation de la Fedil 2016

Fedil

Le 6 décembre 2016 a eu lieu la 22e édition de la cérémonie de remise du Prix de l'innovation de la Fedil, en présence de nombreux invités, dont notamment Yves Elsen, Président du Conseil de Gouvernance de l’Université du Luxembourg, les membres du jury ainsi que les lauréats de la promotion 2016.

Dans son mot de bienvenue, le président de la Fedil, Nicolas Buck, a exprimé toute son admiration à l’égard des exploits des lauréats. Il a rappelé que l’innovation est le moteur de l’industrie et a souligné que, l’innovation étant surtout affaire de créativité, il s’agit de tout faire afin de lui réserver un sol fertile. Il a appelé à encourager l’interdisciplinarité en recherche et dans les entreprises et à s’appliquer à informer les jeunes des perspectives de l’industrie luxembourgeoise.

Pour la promotion 2016 du Prix de l'innovation, le jury a décidé d’attribuer cinq prix parmi une vingtaine de dossiers de candidature introduits. Ce nombre élevé de dossiers démontre que nos entreprises ont le bon réflexe de ne jamais cesser d’investir dans la recherche.

Les lauréats
Le Prix de l’innovation 2016 est attribué à Tarkett pour le projet « Digital printing for vinyl floor covering ». L’objectif du projet était de développer et mettre en oeuvre la nouvelle technologie d’impression numérique dans l’environnement industriel de la production de revêtements de sol en PVC. Ce nouveau développement technologique révolutionnaire va permettre à Tarkett de procéder à la prochaine étape dans l’évolution de l’impression au sein de l’industrie du revêtement de sol à l’ère numérique, offrant une grande souplesse et une capacité de production à la demande avec un impact réduit sur l’environnement et des possibilités de conception qui n’auraient pu être atteintes auparavant. L’impression numérique va permettre à Tarkett de produire des revêtements de sol en vinyle avec des designs uniques (plus de couleurs, une plus grande résolution et une plus grande taille) dans un temps de commande et une rapidité d’exécution beaucoup plus courte.

Le prix dans la catégorie « Start-up » est attribué à APATEQ-PWT S.A. pour le projet « MarinePaq onshore ». Le MarinePaq d'APATEQ est la solution verte complète, compacte et hautement rentable pour le nettoyage des eaux polluées issues du lavage des gaz d'échappement formés lors du processus de combustion des gros moteurs marins. APATEQ utilise des technologies éprouvées de filtration par membrane, alliées à des procédés exclusifs et établit ainsi de nouvelles normes pour la performance, la qualité, la sécurité, les besoins économiques et l'efficience écologique.

Le prix dans la catégorie « Automotive » est attribué à IEE pour le projet « VitaSense ». Le VitaSense d'IEE peut sauver des vies. Il permet de s’assurer de ce que les enfants ne soient plus jamais oubliés dans la voiture par inadvertance, situation dans laquelle ils risquent de subir un coup de chaleur mortel.

Le prix dans la catégorie « Process » est attribué à Husky Injection Molding Systems. Afin de satisfaire la demande croissante de sa clientèle en matière de canaux chauds et de régulateurs de température. Husky a démarré la production de distributeurs de canaux chauds sur l'une des lignes de fabrication automatisées les plus avancées du secteur. La nouvelle ligne de production permet de proposer des délais encore plus courts et offre une capacité accrue pour la production de distributeurs hautement répétables d’une qualité optimale.

Le prix dans la catégorie « Product design » est attribué à ArcelorMittal pour le projet « Nouvelle technique de laminage pour palplanches Z ». Ce développement d’une nouvelle technique de laminage a permis de pousser les limites techniques actuelles du Train 2 de Belval. Avec ce nouveau procédé il est possible de laminer des palplanches plus larges sans devoir investir dans du nouveau équipement.

En fin de soirée, un panel avec Yves Elsen et Nicolas Buck autour de l’intervention disruptive du jeune entrepreneur Vincent Pedrini (co-fondateur de Nomoko) a permis d’évoquer les problèmes que rencontrent les jeunes innovateurs et à sonder les enjeux de l’innovation dans notre pays : cultivons-nous suffisamment la notion de risque ? Comment arriver à mieux allier recherche et entreprise et surtout : comment faciliter la tâche à ces talents qui ont une idée ? Autant de questions sur lesquelles il faut travailler main dans la main afin de faire avancer notre écosystème.